samedi 15 novembre 2014

Le malaise de la profession de chauffeur de taxi, ce n'est pas du vent mais à qui la faute ?

La profession de chauffeur de taxi, bien avant l'apparition des sociétés de VTC ou des nouvelles applications style UBER, blablacar ou heetch en ce qui concerne la France a de temps connu des crises. Et si les chauffeurs de taxi ont pris en grippe la société UBER après s'être pris aux moto-taxi et aux sociétés de VTC en général , la rendant responsable de tous les maux des artisans taxi, société de taxis ou chauffeurs salariés, ils se trompent lourdement et ne pas prendre le taureau par les cornes en se penchant sans ornières sur leurs propres fonctionnements, rien ne sera résolu.

Si les citadins abandonnent le taxi pour les vtc ou même UBER, ce n'est pas seulement à cause du prix.
Le service de Taxi n'est pas à la hauteur des attentes des citoyens devenus exigeants en terme de prix peut être mais aussi de qualité de service. Ils en ont marre d'attendre longtemps, ils en ont marre d'être plumés par des chauffeurs de taxi malhonnêtes parce que la profession ne fait pas le ménage et il n'y a qu'à voir les réactions violentes sur twitter de quelques chauffeurs en anonyme même si j'espère, qu'ils ne représentent pas la majorité. Les citadins utilisateurs de transport urbain ne comprennent pas pourquoi les chauffeurs de taxi refusent les courses courtes. Et ce n'est qu'un extrait des revendications que j'entends.


Tout à l'heure, j'ai lu deux articles intéressants qui parlent des conditions de travail d'un chauffeur de taxi et d'un chauffeur de VTC. Quand on lit leurs doléances, le constat est qu'ils sont tous les deux en galère. Alors les voir, tous les deux s'entredéchirer, ça tourne à l'absurde et ça ne résout aucun litige.

Voici les articles: Tribulation d'un chauffeur de taxi: ici et celui d'un chauffeur de VTC:

Ces combats de coq, on ne le trouve pas entre hôteliers et Airbnb pourtant, c'est très tendu
ni entre Air France et les low cost ou entre la sncf et les lignes de bus inter urbains et la société blablacar,
ni entre restauration étoilée et restauration rapide ou vendeurs de sandwichs à la sauvette.

Les problèmes doivent être traités par les représentants du peuple qui fixent la loi et toute dérive violente de la part des chauffeurs de taxi se retournera inévitablement contre eux.



Pour finir, il y a un bon paragraphe sur l'Histoire des taxis en France qui montre comme je l'ai dit au début que cette profession a connu des bas historiques.


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