Poésie UBER POP

Poème 7
Je suis un conducteur uber
mais tout aussi,  un brave père 
et les deux vont tout à fait de paire. 

mes passagers de la nuit, 
font  beaucoup de bruit
sur les traditionnels circuits 

pendant que ceux du jour
crient comme des sourds
quand ils parlent d'amour.

mais tous aiment causer 
sans nécessité,
juste pour exister.

J'adore les écouter
surtout pas les vexer
et biensur, échanger.

Sans me prendre pour un curé,
Ils adorent se confesser 
et dévoiler leur jardin privé.

Et  le temps d'une course,
sans avoir la frousse,
chacun se mousse.

Sans avoir l'air bête 
et sans prise de tête,
Ils se la pètent

mais  une fois arrivés,
ils se mettent à compter,
peur,  d'être trop débités.

Je croise des taxis,
l'air, un peu aigri 
à cause des défis.

Ils se sentent largués 
et même endettés  
pour beaucoup d'années.
 
alors, ils s'énervent,
ne veulent pas de trêve 
Pour eux, c'est marche ou crève










Poème 6

Un soir dans ma cité

Un soir de grands vents,
la nuit était déjà tombée.
Je revenais d'Orléans
et je n'étais pas pressé.
J'avais envie d'un restaurant,
plutôt que rejoindre mon quartier.
Les tables étaient trop en rang,
je m'étais cru à l'armée.
Il y avait peu de clients,
normal, c'était l'été.
Les habitués étaient absents
et même si la ville était visitée,
les touristes passaient devant
mais refusaient de s'y arrêter
malgré les prix alléchants.
Les usines étaient fermées
et depuis bien longtemps.
Le semblant d'activité
était du aux enseignants
nombreux de l'université
ouverte grâce au président
qui aimait la cité
où créchaient ses parents
et c'est avec le député
qu'on eu de jolis bâtiments
pas trop élevés
pour nos vieux résidents
fatigués d'avoir trop travaillé
et qui n'aiment pas les quartiers bruyants
où ils vivaient  dans le passé.
et qu'occupent leurs enfants
à défaut de travailler.




Poème 5

J'ai découvert l'amour au bord d'une route,
il s'était posé sur l'ombre de mes doutes.
Je marchais sans but
trempé par une pluie drue.
Sur le contour d'une goutte trop lourde,
j'y lisais beaucoup de mes bourdes.

Alors que je croyais en jouir,
elles avaient fini par me nuire.

je m'étais retrouvé au pied du mur
et de ça, j'en étais bien trop sûr.

Au loin brillaient quelques rayons de soleil,
ils donnèrent naissance à un arc en ciel.

J'y avais deviné le regard d'un couple.
J'avais l'impression de voir double.

Leur immense sourire à la vie
déteignait sur le paysage gris.

C'était comme un partage au bonheur
que j'avais souhaité de tout cœur.

Je savourais du bout des lèvres l'amitié
qu'ils m'avaient donné à goûter.
Suffisamment pour me flaire planer
Et me retrouver dans un autre monde entraîné.

Je me sentais tellement bien.
J'étais entouré des miens.
Leurs voix lointaines me parvenaient.
Mais flotter dans les airs, elles semblaient.
Ça ressemblait à un rêve tout en couleur
qui me mettait de bonne humeur.
Même si la réalité m'attendait au tournant
Je dégustais avec délice ce moment
d'autant plus qu'en plein ramadan
Alors que la faim avait pris les devants
J'avais besoin de me nourrir
Pour ne point mourir

Les nourritures cérébrales
Soulageaient bien mon mental.

Et à défaut de calmer mon estomac
elles m'évitaient d'être las.

J'aurai préféré des douceurs célestes
Mais elles seront réservées à mes vieux restes.




Poème 4 (extrait)

sur la route de ma vie, j'ai croisé 2 chemins.
Ils n'avaient pas le même destin.
j'ai longtemps hésité au carrefour.
j'ai préféré faire demi tour.


Poème 3

Mon beau jardin
Aujourd'hui je me suis levé
mon jardin était encore desséché
je n'ai jamais voulu m'y habituer
et j'ai toujours espéré
sentir les herbes folles s'agiter
mais la pluie n'est toujours pas tombée
mon jardin secret est délaissé
j'ai bien insisté auprès de mon jardinier
mais il m'a lui aussi abandonné
et j'ai fini par déprimé
Toutes mes nuits sont hantées
par ce passé que je n'arrive pas à oublier
quand se pressaient tous les jardiniers
aux portes de mon jardin pour l'arroser
Aujourd'hui, plus personne pour m'aider
et pas assez fort pour m'en occuper.
demain , je passe à l'action, c'est décidé.

Je veux à nouveau de mon jardin profiter
ce passé vite l'enterrer
pour à nouveau respirer la liberté
dans mon jardin retrouvé
où je déroulerai le tapis à mon unique invité
qui saura le parfumer
l'arroser tout l'été
et en hiver ne pas l'oublier.
je saurai l'honorer
et le remercier
de m'avoir aidé
à exister.
(T.H)


Poème 2


Je suis au milieu de nulle part,
un peu dans le brouillard,
entouré de remparts,

peut être trop tard,
pour aller à la gare.
Des mots écrits sur un buvard
qui finiront dans la poche d'un clochard,
le jour où j'en aurai marre
de cette vie sans fard
réservée aux fêtards.



Poème 1

Il est tard , c'est la nuit,
  la voilà, toute envahie
par une flotte de taxis.

J'y ai croisé des lumières,
qui ne provenaient pas des réverbères ,
dans les principales artères,

et les enfants du Bon Dieu
perdus,  à mille lieux
de leurs petits vieux.

Ils s'amusaient, bouteille à la main,
à jouer des rôles de coquins,
Insouciants des lendemains.

Il est tard, il n'y a plus de bruit,
juste  encore quelques amis
qui n'ont toujours rien compris

mais j'aime  cette atmosphère
qui sort tellement de l'ordinaire
et qui est loin d'être  un enfer.

On se livre à différents jeux
déconseillés aux aïeux
et un peu trop vicieux.

Çà ne sert à rien,
ça finit rarement bien,
mais ça tisse des liens.

 Il est tard, comme on dit
mais  il y a encore de la vie
qui comme un défi
refuse  le repli
et de se mettre à l'abri.
  Elle s'appuie sur des génies
à peine sortis de l'oubli
pour soigner nos maladies
et vaincre nos ennemis.


d'autres poèmes ici
http://mon-beau-aime.blogspot.fr/

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